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Participant: alexgingras
Date: 2003-02-19 10:06:08
Bonjour,
nous sommes un groupe de jeunes (17-18 ans) de la région de Ottawa-Gatineau qui nous intéressons au conflit israélo-palestinien. Notre intérêt pour ce conflit a été sucité par le Forum des Enfants de l'ONU à New York en mai 2002 où nous avons pu rencontrer des délégués des deux parties avec lesquels nous avons fait une table de discussion dans le cadre de la programmation de Radio-Enfant.
Nous nous sommes réunis à l'automne dernier pour discuter du conflit avec des anciens professeurs et un casque bleu de l'ONU qui a fait partie des missions de paix au Proche-Orient dans les années 70 (Israel, Egypte, Liban...). Nous avons également eu l'appui de nos amis Israéliens et Palestiniens qui nous envoyaient leurs suggestions et commentaires.
Ce que nous désirerions, c'est l'appui de nos idées par le gouvernement dans le but d'une implication active du Canada dans les négociations finales. Le conflit israélo-palestinien fait partie du choc du 21e siècle, entre le Moyen-Orient et l'Occident. S'il est résolu pacifiquement, cela pourra avoir des répercussion très positives sur la région.
Commentaires svp
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Introduction
Le conflit présent au Proche-Orient entre Israël et la Palestine est l’un des plus complexes. Depuis cinquante-cinq ans, deux peuples, deux cultures, deux religions s’affrontent en revendiquant leur droits territoriaux sur la Terre Sainte. Ce n’est pas une guerre dans lequel nous pouvons discerner les « bons » et les « méchants » et dans ce cas, il est très difficile d’approuver ou de réprimander une action qu’une nation fera envers l’autre.
La raison d’être du Projet Liberté est justement de contrer ces effets en discutant des plus importants problèmes touchant cette région du monde. Grâce aux personnes ressources ont accompagné les sous-groupes dans leur travail et les juifs et arabes au Proche-Orient qui ont communiqué avec nous pour nous guider, nous avons trouvé des résolutions au problème qui selon nous sont acceptables et possibles d’accomplir.
Le plan de paix du Projet Liberté
0. Le processus de paix passe nécessairement par les jeunes. Grâce aux médias et à l’Internet, les jeunes voient au-delà des images brutes et des stéréotypes. Leur force, leur détermination, leur dégoût pour la violence et la guerre font d’eux des joueurs-clé pour la résolution du conflit en Terre Sainte.
L’arrêt de la présente Intifada est essentiel au débloquement de la situation. Par le fait même, il s’agit de «filtrer» les extrémistes par l’intermédiaire de leurs concitoyens «modérés» les convaincant que poser des actes violents ne sert qu’à empirer la situation. Ceci entraînera un arrêt des attentats terroristes et des abus militaires, qui seront d’ailleurs condamnés par les présents gouvernements et une dissolution de la mentalité extrémiste. Un cessez-le-feu sera décrété, et si l’une des parties en venait à poser un acte violent, un acte d’autodéfense mesuré et justifiable pourrait être posé.
1. Pour assurer la stabilité de la région, un gouvernement palestinien élu démocratiquement, stable et présent pour la population devra être formé. Il devra être doté d’une structure fonctionnelle et posséder des infrastructures qui lui permettront d’exercer son devoir et posséder un pouvoir de négociation. Une influence extérieure est nécessaire à la création d’un tel pays. Les pays arabes avoisinants, les États-Unis ou encore l’Union européenne pourraient jouer un rôle de support dans l’éventuelle création d’un État palestinien et influencer sa population. Ce pays aura les frontières de 1967, jugées légitimes par la communauté internationale.
Une sorte de « Plan Marshall » devra être mis en marche pour fournire la Palestine en capitaux dont elle a besoin pour se rebâtir. Cela nécessite des investissements économiques majeurs de la part de la communauté internationale. Cette action diminuera le chômage des deux côtés et sensibilisera les voisins.
2. Dans la force de transition, les colonies juives en territoire palestinien seront démantelées, étant déjà en violation de la 4e convention de Genève. Les colons israéliens seront rapatriés vers Israël et indemnisés de leurs pertes par leur gouvernement, à l’exception des colonies de 100 000 habitants et plus qui seront autorisées à rester.
3. N’ayant plus d’intérêts à protéger en territoire palestinien, l’armée israélienne devra retirer tous ses soldats, véhicules, équipements et bases du pays voisin. Cela étant fait, les extrémistes n’auront plus de raison de combattre et le peu qu’il restera auront perdu toute crédibilité. Les cellules terroristes seront coupées de leurs sources de financement et seront désarmées pour qu’aucun acte violent ne se reproduise.
4. Suite aux résolutions précédentes, une mission de maintien de la paix de l’ONU aura lieu dans la région pour une période à déterminer dans le but d’assurer la sécurité des citoyens deux parties et du processus de paix.
5. Le plan suivant pour Jérusalem s’inspire des idées du pacifiste Gush Shalom. La ville de Jérusalem sera divisée en deux parties. L’Ouest reviendrait aux Israéliens et l’Est aux Palestiniens. Aucune frontière physique ne séparerait la ville de l’intérieur. En fait, les postes-frontières des deux pays se retrouveraient à l’extérieur de la ville, assurant ainsi libre circulation et accès aux lieux saints pour les citoyens. Le gouvernement municipal serait unique, de direction mixte et alternant le rôle de maire israélien-palestinien à chaque élection. La ville possèderait son propre tribunal avec une proportion égale de juges israéliens et palestiniens, plus un juge extérieur nommé par l’ONU. Une équipe spéciale de l’ONU serait présente pour assurer le maintien de la paix et intervenir en cas de menace à la paix.
6. La coopération économique, politique et sociale entre Israël et le futur État palestinien sera de mise. En fait, les deux pays vivent dans une relation de symbiose et ont besoin de l’autre pour survivre. Il faut miser sur les communications fréquentes entre les deux nations, de l’aide et des échanges (matériels et humains) pour assurer le bon développement du Proche-Orient. Ces échanges favoriseront le développement de liens entre les deux peuples et feront tomber les préjugés, créant ainsi une nouvelle aire de paix.
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